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formule 1 formule1 et encore de la formule 1
13 octobre 2008

Blog Ô critiques Japon Hamilton c'est pas bon,

Blog Ô critiques Japon

Hamilton c'est pas bon, Massa c'est pas ça, Alonso c'est costaud,  Raikkonen fait de la peine.

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Très bientôt, avant même que la Formule 1 ne soit devenue une catégorie mono-type et mono-moteur, un simple regard comme celui que Raikkonen a jeté à Hamilton après s'être immobilisé sur la grille de départ hier sera interprété comme une manoeuvre d'intimidation antisportive et sera - je l'espère - sévèrement puni. En attendant, les différentes interférences des commissaires sportifs pendant et après le Grand Prix du Japon auront, à l'évidence, une grande influence sur le déroulement des deux prochaines courses et peut-être le résultat final du championnat du monde 2008. Premier constat: Le suspense perdure pour une moins une semaine encore et c'est peut-être tant mieux. Deuxième constat: Kimi Raikkonen n'arborera plus le numéro 1 sur le cockpit de sa Ferrari la saison prochaine. Si le Finlandais est toujours au volant d'une Ferrari...

Nous voilà donc avec trois protagonistes pour un titre. Lewis Hamilton reste le mieux placé avec désormais cinq points d'avance sur un Felipe Massa remonté comme un coucou. Et, Ô surprise, un Robert Kubica qui se replace au championnat. Après tout, il ne compte que 12 points de retard sur le leader et une victoire – très envisageable – dimanche prochain en Chine ou une deuxième place avec un nouveau score vierge de l'Anglais, replacerait sur pilote BMW à deux ou quatre points, sans préjuger du classement de l'autre contender Felipe Massa. Il y a de quoi se réjouir non?

En attendant, le Grand Prix de Chine étant déjà presque commencé je préfère vous livrez un petit blog Ô critiques mitonné plutôt qu'un truc réchauffé dans trois jours. Comme disait Coluche: « Il faut battre son frère pendant qu'il est chauve ».

FERNANDO ALONSO

Fernando l'a souligné avant même de monter sur le podium de Fuji: « Là, ce n'est pas comme à Singapour! ». Sous – entendu, cette fois il n'a pas eu besoin d'un coup de pouce chanceux d'une safety car pour s'imposer. Ce que n'avait pas manqué de souligner cet insolent de Piquet après Singapour. C'est de bonne guerre puisque Alonso ne s'était pas gêné pour critiquer la deuxième place de Piquet en Allemagne, chanceuse elle aussi après une intervention opportune de la SC.

Mais hier, rien à dire pour Alonso, sinon qu'il a encore été magique et a su exploiter une fois de plus les errances de ses adversaires tout en repoussant les velléités de Kubica. Pour l'ensemble de son oeuvre et de son implication, Alonso mériterait de remonter à la cinquième place du classement général lors des deux dernières courses de la saison histoire de se rapprocher des animateurs du championnat. Un bond symbolique qui lui permettrait de passer devant Heidfeld et Kovalainen avec lesquels il n'a rien à faire. Moi, je dis bravo Monsieur Alonso! Et puis, il semble tellement heureux lorsqu'il gagne. On ne peut pas en dire autant de tous les pilotes.

ROBERT KUBICA

Tiens en voilà un qui ne devrait pas tarder à récupérer la panoplie de Droopy abandonnée par son pote Alonso. Du genre à se marrer lorsqu'il se fait tomber une enclume – qu'il n'est pas – sur le pied.

Je veux bien que seule la victoire l'intéresse mais, quand même jeune homme, il ne s'agit que de sport. Kubica dit avoir été handicapé tout le week-end par des soucis de « grainage ». N'empêche qu'Alonso lui a montré comment on gagne une course en ne lâchant rien du début à la fin et en jonglant avec les stratégies établies.

KIMI RAIKKONEN

Le Finlandais s'est un peu fait embrouiller au départ, alors qu'il venait de prendre un superbe envol. Il a effectivement été touché deux fois par une McLaren, mais c'était celle de Kovalainen. Il affirme  que ces chocs ont un peu détruit l'équilibre de sa monoplace. Ouais, je veux bien. Et je veux bien croire que ce détail l'a empêché d'être plus tranchant derrière Kubica. Mais ce n'est pas encore le « grand » Raikkonen que l'on connaît.

NELSON PIQUET

Il a donc fallu attendre seize courses pour que Piquet montre enfin quelque chose en Formule 1. Il serait exagéré de dire que je suis à genoux devant sa performance, mais au moins cette fois le Brésilien a fait le boulot. Tout simplement ce qu'on lui demande. Le plus inquiétant, c'est que deux autres courses de cette tenue et il pourrait bien garder sa place, ce qui ne serait pas une bonne nouvelle pour un pilote plus méritant. Je tiens à préciser tout de suite que cela ne changera  rien pour moi, mais que j'aimerai voir quelqu'un d'autre dans la deuxième Renault.

JARNO TRULLLI

Du solide, du Trulli pur jus, mais ça n'a pas suffit pour atteindre le podium qui était l'objectif majeur  de Toyota à domicile.

SEBASTIEN VETTEL

Regardez comme la F1 est exigeante et comme son public (de connaisseurs) est impitoyable. Il y a encore quelques courses, voir une Toro Rosso en Q3 et dans les points relevait de l'exploit. Là, on en serait presque à faire la fine bouche sur la performance du jeune Vettel. C'est vrai qu'il a tiré la langue toute la course derrière son équipier Bourdais auquel il chipe d'ailleurs la 6e place.

FELIPE MASSA

Merci qui? Merci la FIA. La pénalité sur l'accrochage avec Hamilton était acceptable sinon méritée, mais pourquoi Massa est-il allé s'emmêler les roues avec Bourdais à la sortie des stands? Pour une fois en retrait aux essais, Massa a joué les Raikkonen en course. En revanche, je voudrais juste noter que la manoeuvre de dépassement sur Webber était parfaitement dangereuse et stupide. En d'autres temps, lorsque la FIA (encore FISA) était vraiment tenue, une telle manoeuvre aurait valu un déclassement pur et simple à Massa. Puisque que nous somme au Japon, prenons l'exemple du Grand Prix du Japon 1989. Senna avait été privé de sa victoire pour bien moins que ça puisque son déclassement avait été motivé par son attaque sur Prost à la chicane au cours de laquelle il avait empiété pendant quelques mètres sur la ligne délimitant l'entrée des stands. Je vous invite donc à revoir les images de ce dépassement un peu kamikaze. A part une décharge d'adrénaline, Massa n'a rien perdu dans l'affaire mais à l'heure où j'écris ces lignes Felipe Massa pourrait aussi bien être dans un chambre d'hôpital de Tokyo en train de compter ses abaties. N'empêche que le voilà à la relance avec cinq points de retard seulement sur Hamilton.

MARK WEBBER

L'air de rien, Webber a fait une très belle course après un mauvais départ. Avec des pneus à l'agonie, Webber a résisté durement jusqu'à la limite de la limite pour empêcher Massa de le doubler. On sait que l'Australien n'est pas un type facile à doubler, mais l'air de rien il a lui aussi frôlé la correctionnel sur ce coup-là.

NICK HEIDFELD

D'où il sort celui-là? La sécurité de l'emploi ça a du bon quand même. Voilà l'Allemand rassuré sur son avenir et hop, un Grand Prix le coude à la portière à la clé. Bon, je sais. C'est un peu réducteur comme analyse, mais c'est juste pour vous montrer que la mauvaise foi n'est pas l'apanage que de quelques blogueurs de BDP. Mais je vous dois la vérité. Je ne me suis pas penché sur le pourquoi du comment de la « performance » d'Heidfeld. Je vais le supporter une saison de plus, c'est déjà beaucoup.

SEBASTIEN BOURDAIS

Sa colère d'après course est plus que légitime. Et cette fois, Bourdais ne chouine pas pour des broutilles. Trois points ce n'est pas rien dans la carrière d'un pilote. Sur un circuit qui n'est aussi simple qu'il n'y paraît, le Français a bouclé un week-end (presque) parfait. La proximité du GP de Chine lui permettra d'évacuer sa frustration plus rapidement.

NICO ROSBERG

Un mauvais départ et beaucoup d'essence qui explique une qualification moyenne, il n'en faut pas beaucoup plus pour vous mettre une course au tapis. Pourtant Nico dit s'être amusé. Tant mieux pour lui.

LEWIS HAMILTON

Putain, il est classé très loin celui-là. Voilà une course bien pourrie pour « mon » héros. C'est bizarre, il n'aime pas trop les fins de championnat le petit gars. Et il a encore beaucoup de mal à domestiquer son tempérament. Pour ça on ne peut pas lui en vouloir. Ce n'est pas la première fois que Lewis rate son départ (souvent de la pole position d'ailleurs) et ce n'est pas première fois qu'il veut tout rattraper dès le premier freinage. Il est comme ça Lewis et c'est difficile de lui en vouloir. Qu'il soit pénaliser pour avoir semé le bordel, franchement je ne comprends pas bien dès lors qu'il ne touche personne. Il s'est déjà pénalisé lui-même en se retrouvant derrière Massa.

Remontez donc un peu dans l'histoire de la F1, pointez tous les départs turbulents et relevez combien de fois les fauteurs de troubles ont été pénalisé. Jamais ou presque n'est-ce pas? Mais je l'avais déjà dit ici, les pilotes McLaren-Mercedes n'ont pas le droit à l'erreur.

Si les commissaires sont logiques avec eux-même, alors il fallait pénaliser Kovalainen qui avait touché Raikkonen et peut-être faussé le bon déroulement du championnat. Il fallait aussi pénaliser Piquet qui a donné des coups de roues comme un vulgaire débutant en karting. Des exemples absurdes comme ça, on peut en sortir trois ou quatre à chaque départ ou chaque premier tour. Ensuite, toujours aussi chaud, Hamilton essaye de reprendre l'avantage sur Massa. Tente quelque chose et se retrouve à l'envers à voir défiler tout le peloton devant son museau. C'est déjà pas mal comme punition non?

J'aurais préféré une convocation de ces deux pilotes après la course et une petite remontée de bretelles du genres: « Jeunes gens, vous êtes les acteurs d'un superbe show sportif, diffusé en mondovision. Un peu de retenue et de sang froid la prochaine fois sinon les pénalités vont tomber. Ok. Allez retournez jouer avec vos petits bolides. »

Bon résultat des courses, Hamilton marque zéro point et tant pis pour lui, mais il se fait encore enfumé par la FIA qui offre un point de plus à Massa. Et là, je dis non messieurs. Sans effet aucun,  mais ça fait du bien de pousser un cri. Et puis à force de déclarer, "ce n'est pas grave, j'ai déjà oublié, je vais gagner les prochaines courses... Bla bla..." La saison sera terminée et un autre sera titré.

RUBENS BARRICHELLO

Rubens a fait semblant d'être encore pilote de Grand Prix en deux ou trois occasions, résistant comme il pouvait à des adversaires trop fort. Cette fin de carrière commence à faire pitié.

JENSON BUTTON

Cf Barrichello. Sauf que Button n'est pas en fin de carrière. Les excuses ne manquent pas: voiture de merde, pneus de merde, trop d'essence, le trafic, etc...

GIANCARLO FISICHELLA

Un beau début de course, une belle passe d'armes avec Rosberg et puis... plus rien ou plutôt une petite touchette et l'abandon.

HEIKKI KOVALAINEN

Pour une (rare) fois que Heikki pouvait rendre service, son moteur l'en a empêché.

ADRIAN SUTIL

Pas vu.

TIMO GLOCK

C'était sans doute le meilleur week-end de Glock mais comme par hasard les emmerdes tombent toujours sur les mêmes. Impliqué semble t-il dans l'accrochage avec Coulthard, sa Toyota a subit des dommages irréversibles.

DAVID COULTHARD

Allez David! Plus que deux. Et soit prudent quand même.

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