Brawn GP garde les pieds sur terre Le doublé de

Brawn GP garde les pieds sur terre

Le doublé de Melbourne aurait pu tourner la tête de Brawn GP, appelée à rejoindre le cimetière des écuries de Formule Un jusqu’à l’officialisation de son rachat par quatre membres de l’entreprise, dont Ross Brawn, à moins d’un mois de l’ouverture du 60è championnat du monde de Formule Un. Le professionnalisme et le sérieux du patron de l’écurie éponyme (qui fut l’un des artisans des 7 titres de Michael Schumacher chez Benetton et Ferrari) et de ses pilotes – qui collectionnent plus de 450 départs à eux deux – les préservent des jugements hâtifs.

Brawn GP reste déterminée à optimiser son début de saison, avant que les constructeurs ne corrigent le tir grâce à leurs moyens techniques, humains et financiers contre lesquels l’écurie de Brackley ne pourra qu’opposer son génie et son sérieux. Tour d’horizon de l’état d’esprit de Ross Brawn et de ses pilotes avant le Grand-Prix de Malaisie…

Ross Brawn :

« Le week-end du GP d’Australie fut une expérience fantastique pour l’équipe et le doublé Jenson/Rubens a dépassé nos attentes et nos espoirs. Nous savons que nos rivaux ne se resterons pas passifs et le challenge sera encore plus difficile à partir de maintenant. Nous sommes en mesure de relever le défi et d’avoir une voiture efficace et stable qui devrait nous permettre d’être bien placés à Sepang. Par rapport à l’Australie, il nous faudra maximiser les séances d’essais libres pour développer le set-up tout en faisant face à la fiabilité que les températures extrêmes remettent toujours en cause. La course se disputera plus tard qu’à l’ordinaire dans le calendrier, et plus tard dans la journée également, nous nous attendons à ce que des averses fassent leur apparition ce qui rendra les stratégies de course intéressantes. »

Jenson Button :

« Après le fabuleux week-end de Melbourne, l’équipe est impatiente de se render en Malaisie pour disputer une autre course. Cela dit, le GP de Malaisie est toujours l’un des plus durs de l saison et il sera un véritable challenge pour notre nouvelle voiture car nous avons peu roulé. Le climat de la Malaisie est chaud et humide et il représente un véritable test d’endurance pour les autos ; combinez le tout aux pluies torrentielles qui menacent souvent de s’abattre ici et vous obtenez un week-end imprévisible. C’est une destination éprouvante pour les pilotes car la chaleur dans le cockpit peut être insoutenable et elle teste les limites de votre concentration et de votre forme physique. Il faut travailler dur pour trouver le bon équilibre et les pneus peuvent avoir du mal à bien fonctionner sur l’ensemble d’un tour. La Malaisie est un circuit particulier pour moi car c’est là que j’y ai conquis mon premier podium en 2004 et j’espère que le week-end prochain me permettra de ramener d’autres excellents souvenirs ! »

Rubens Barrichello :

« Le GP de Malaisie est toujours difficile car il faut composer avec la chaleur et l’humidité, mais c’est une piste que les pilotes apprécient. C’est un défi pour l’ingénierie car pour trouver le bon équilibre il faut une voiture ayant une aérodynamique efficace pour gagner du temps sur un tour. La chaleur met le moteur, les freins et les pilotes à rude épreuve car elle dépasse 50°C dans le cockpit et il faut donc être bien préparé et il faut bien se préparer. Notre équipe a vécu un beau week-end en Australie, la voiture était performante, mais nous nous préparons à ce que la concurrence se rapproche et il faudra donc travailler dur pour améliorer nos performances. »