Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
formule 1 formule1 et encore de la formule 1
29 mai 2009

Blog Ô critiques Monaco Exercice obligé je crois

Blog Ô critiques Monaco

6a00e55264d3bf883300e5538930d58833_150wi

Exercice obligé je crois que le Blog Ô. Pourtant l’épreuve, si atypique, de Monaco me paraît déjà très loin et presque obsolète dans ma mémoire. Nous avons tous cru que la saison commencerait à Barcelone avec la réaction technique des grandes équipes, mais en fait il faudra patienter jusqu’à celui de Turquie pour vraiment savoir vers quoi on va. Bien sûr, personne n’enlèvera plus les points de Button, largement en tête du championnat, et ceux de l’écurie Brawn GP qui semble filer vers un titre de championne du monde des constructeurs assez baroque. Le temps de réaction des cadors ayant été plus long que prévu, c’est donc au révélateur du tracé d’Istanbul que se dessineront les contours du véritable tableau de la hiérarchie. Ferrari devrait y être à son réel niveau de compétition. Nous saurons si le double diffuseur de la Red Bull n’aura pas brisé le bel équilibre de la création d’Adrian Newey. Nous verrons si l’épisode dramatique de Monaco pour Toyota n’était vraiment qu’un accident de parcours, tout comme nous pourrons juger si Lewis Hamilton peut définitivement faire une croix sur son titre, et Alonso oublier, ou pas, ses espoirs de jouer les mouches du coche. Enfin, nous pourrons sans doute mesurer la véritable capacité de l’écurie Brawn GP à poursuivre son développement tout en jouant les titres mondiaux.  Enfin, le rendez-vous Turque permettra de juger qui peut espérer, ça et là, grignoter des parcelles de gloire. La saison commence donc demain (et il reste 11 courses au programme) Mais il doit être question ici du Grand Prix de Monaco que je juge comme une aimable récréation dans la saison, allons y pour un Blog Ô critiques. Une épreuve vraiment pas comme les autres et en aucun cas une course de référence pour ce qui est de l’actuelle hiérarchie. Je me lance quand même avec les circonstances atténuantes d’usage à Monaco.

Jenson Button. Le plus fort c’est sans doute d’avoir prévenu qu’il devait se montrer plus agressif sur ce circuit sur lequel il avait toujours été sur la défensive. Après la belle première journée de Barrichello, c’était loin d’être évident. Mais l’Anglais l’a fait. Et de quelle manière où, en qualification, le gentil Button a sorti un tour de dément, n’hésitant pas à violenter sa machine. En course, Jenson a laissé tout le monde sur le cul, et ses adversaires dans le vent, en se montrant d’une douceur extrême avec ses gommes. C’est sa petite amie qui doit être contente.

Rubens Barrichello. J’imagine que cette deuxième place doit faire beaucoup plus mal à Rubens que celle de Barcelone qu’il pouvait penser le résultat d’une embrouille au niveau de la stratégie. Sur un tracé où il a toujours été très fort, le Brésilien a trouvé son maître. Et le problème, c’est que c’est son équipier. En course, il a d’ailleurs facilité la tâche de l’Anglais en retenant tous ses adversaires derrière lui.

Kimi Raikkonen Le Finlandais s’est réveillé en sursaut à Monaco. Il peut s’en vouloir de ne pas avoir été en mesure de mieux exploiter sa place en première ligne. Mais il n’est pas dit que le comportement de sa monoplace aurait été meilleur derrière la Brawn de Button qu’il ne le fut derrière celle de Barrichello (dégradation des pneus sans doute à cause des perturbations aéro).

Felipe Massa Sa quatrième place ne reflète pas son niveau, contrairement à son meilleur tour en course. Le petit brésilien a désormais tout d’un grand. J’ai beaucoup aimé ses tentatives de dépassements sur Vettel en début de course, very very couillu. Et pas maladroit dans le contre braquage au freinage j’ai cru remarquer.

Mark Webber J’attendais un poil mieux de Webber, surtout en qualif, mais ce n’est jamais un exercice facile à Monaco. L’air de rien, l’Australien (qui m’a avoué entre deux portes toujours souffrir de sa jambe, c’est d’ailleurs pour cela qu’il se déplaçait en trottinette à Monaco) n’est pas si loin au championnat.

Nico Rosberg Le pire avec la Williams, c’est que même une meilleure place en qualification ne garantirait pas à Rosberg de faire beaucoup mieux en course. J’attends de voir Nico à l’œuvre à Istanbul et Silverstone pour me faire une idée sur son réel potentiel cette année.

Fernando Alonso Alonso commence à ruer dans les brancards et ce n’est jamais bon pour l’ambiance. Mais il faut pardonner le teigneux des Asturies qui sait désormais que son rôle restera celui d’un outsider. A la régulière (sauf miracle à partir de la Turquie) sa place se situe entre la 5e et la 8e.

Sébastien Bourdais Un peu déçu au soir des qualifs et surtout dans le doute au sujet du comportement de sa voiture, Bourdais s’est retrouvé en course en faisant parler son expérience « ChampCar » pour ménager ses pneus sur un interminable relais. Avec ce qu’il faut d’abandons devant lui (une juste proportion) et un quasi sans faute, il récolte l’un de ses plus beau point de pilote de F1. Si les évolutions de la Toro Rosso sont conformes à ses espoirs, la suite de la saison s’annonce passionnante pour lui.

Giancarlo Fisichella Il y a une ou deux occasions dans la saison qu’il faut saisir. Pour Fisichella, sur son circuit fétiche, ce n’est pas passé loin. LE point était là, tout prêt, mais Bourdais devant lui n’a pas failli. Ça sent la fin pour Giancarlo.

Timo Glock Il faut voir vu le comportement épouvantable de la Toyota dans les rues de Monaco pour mesurer la performance de Glock, qui est parti derrière tout le monde, de la voie des stands. Mention pas mal du tout.

Nick Heidfeld Jamais tendre dans la bagarre, l’Allemand a été de ceux qui ont souffert en pneus tendres. Mais la BMW n’était nulle part de toute façon.

Lewis Hamilton L’Anglais espérait une place en première ligne, ce qui aurait changé sa vie (et celle des pilotes Brawn) mais il parti de la dernière place après une sortie de piste en Q2 et un changement de boîte consécutif à l’accident (5places de perdues). Malgré une paire de dépassements et un petit accrochage au départ, Lewis n’a pas fait de miracle.

Jarno Trulli Sur un circuit où il domine habituellement son sujet, Trulli était nulle part cette fois. Comme sa voiture.

Adrian Sutil Il ne pleut pas tous les ans à Monaco. Dommage.

Kazuki Nakajima Il est étrange ce gars là. Il a montré quelques belles choses et l’espace de quelques tours, mais à deux tours de la fin le Japonais s’est laissé piéger alors qu’il était aux alentours de la 10e place.

Sébastien Buemi Le Suisse a trouvé que Piquet a freiné un peu trop tôt sur ce coup là. Piégé.  Il n’a pas eu le temps de se dégager de l’arrière de la Renault qu’il attaquait. Pouvait-il prétendre à une place dans les points ?

Nelson Piquet Le Brésilien a trouvé que Buemi a freiné un peu trop tard sur ce coup là. Il s’est retrouvé propulsé dans le décor lorsque la Toro Rosso l’a attaqué. Pouvait-il prétendre à une place dans les points.

Sebastian Vettel Hormis en qualification, Vettel a semblé un poil en retrait dans les rues de la Principauté et incapable de se dépêtrer de ses pneus tendres. Il n’a pas à rougir de sa sortie de piste, ayant flirté avec la correctionnelle du jeudi au dimanche. C’est arrivé aux meilleurs dans le passé sur ce circuit. A ne pas reproduire toutefois. Disons que c’était son joker.

Robert Kubica Encore un Grand Prix à oublier. Ça commence à faire beaucoup, mais avec un piège, sans freins, sans adhérence, même un « futur champion du monde » ne peut pas faire de miracle. En Turquie peut-être. Sinon il peut plier ses gaules et aller taper le carton.

Heikki Kovalainen Petit faute de concentration, grosse conséquence. A revoir.

Publicité
Publicité
Commentaires
formule 1 formule1 et encore de la formule 1
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité