Lotus au secours de Räikkönen

Éric Boullier, le patron de l'écurie Lotus, n'est pas inquiet par les récentes performances de Kimi Räikkönen même si le retour du Finlandais peut paraître frustrant.

Depuis ses podiums à Bahreïn et à Barcelone, le champion du monde 2007 éprouve plus de difficultés. À Monaco et à Montréal, il n'a totalisé que six points et a rétrogradé de la quatrième à la sixième place du classement pilotes. En Principauté, il n'avait pas participé (seulement un tour d'installation) aux essais libres du vendredi matin, ne se sentant pas bien dans la voiture.

Son coéquipier Romain Grosjean est revenu très fort sur lui. Grâce à sa deuxième place au Canada, il pointe à deux petites longueurs de l'ancien pilote Sauber, McLaren et Ferrari, qui a fait une pause pour courir en rallye pendant les saisons 2010 et 2011.

"Un long processus d'apprentissage"

Personne ne sait si Räikkönen va retrouver sa forme de début de saison, mais Boullier garde une totale confiance en son pilote, comme tous les membres de l'écurie Lotus.

"L'équipe et les pilotes doivent se comprendre. Nous avions deux nouveaux pilotes, dont un presque débutant (Grosjean avait disputé sept Grands Prix en 2009) chacun avec son style. Cela fait partie d'un long processus d'apprentissage. Des écuries comme McLaren, Red Bull et Ferrari sont habituées à travailler avec les mêmes pilotes", affirme-t-il à Autosport.

Lotus continue d'apprendre, avec déjà quatre podiums en 2012, mais n'a pas encore gagné, au contraire de cinq autres équipes. Actuellement troisième au championnat constructeurs, elle aimerait bien placer un de ses pilotes sur la plus haute marche du podium. Si elle y parvenait dès Valence, nous assisterions au succès d'un huitième pilote cette saison.

"Il n'y a aucune frustration, je pense que nous pouvons être fiers de ce que nous avons accompli. Je tiens à saluer les efforts de tout le monde. C'est un nouveau cycle, de nouveaux pilotes, rien ne peut être parfait depuis la première course. Vous avez toujours des choses à améliorer. Nous partions de plus loin, cela prend du temps de tout faire fonctionner. Mais nous avons de gros espoirs."