Souvenirs du Nurburgring... Un petit coup d'oeil

Souvenirs du Nurburgring...

Un petit coup d'oeil dans le rétro

L'écurie Ferrari est arrivée au Nurburgring confiante, grâce aux deux victoires de Kimi Raikkonen, à Silverstone et Magny-cours. Mais voilà, si le tracé F1 du Nurburgring n'a rien de spectaculaire, le Grand Prix de cette édition 2007 l'a été! Et dans la série « il n'y a pas de raison que les choses se passent bien », la Scuderia a excellé.

Malgré les prévisions d'averses, personne ne s'est risqué à partir en intermédiaire... sauf une Spyker! Et c'est là que les choses commencent à mal tourner pour Kimi: il semble que son manque de grip en pneus secs, sous la pluie, l'ait empêché de s'engager dans l'entrée des stands... Patatras, un tour de plus en pneus secs sous la pluie et plusieurs places de perdues!

Bien évidemment, tout cela ne s'avère finalement que d'un ordre secondaire, car un problème de fiabilité en fin de course a définitivement ruiné les chances du Finlandais. Il est clair qu'en termes de fiabilité, et ce, depuis Suzuka 2006, l'écurie italienne a connu bon nombre de problèmes. On aurait pu penser à un redressement de situation mais cela ne semble pas le cas... au contraire de l'écurie McLaren qui aligne en 2007 ses voitures les plus fiables depuis les 5 dernières années!!!

Chez Ferrari, après le désastre de Kimi Raikonnen, tout le monde comptait sur Felipe Massa. Mais voilà, après une course sur le sec où celui-ci a légèrement dominé Fernando Alonso, Massa n'a pas tenu le rythme dans les derniers tours au moment de la dernière averse, et s'est fait doubler par l'Espagnol. Car c'est bien lui le grand vainqueur de ce Grand Prix, lui qui sur une machine moins performante que les Ferrari, est allé chercher cette victoire à la force du poignet. Cela nous rappelle un certain Michael Schumacher. Quant à Lewis Hamilton, son incident en qualification a ruiné toute chance de finir sur le podium. Son rythme en course n'étant pas extraordinaire, une remontée était impossible.

Malheureusement pour elles, les BMW n'ont pas tiré bénéfice de leurs excellentes places en qualification.

Pour Renault, rien de très glorieux non plus, leur équipe client (Red bull) ayant réussi à placer ses deux voitures devant l'écurie française.

Pour Toyota, la descente aux enfers continue. Après la performance des Red bull, qui ont marqué en une course, plus de points que Toyota depuis le début de l'année, c'est 7 points qui les séparent maintenant!

La mésaventure de Lewis Hamilton a relancé le championnat pilote... Alors qui prendra le dessus à Budapest?