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Bourdais pense avoir fait le bon choix

« Je l’aurais regretté toute ma vie »

Il y a quelques années, Sébastien Bourdais affirmait qu’il ne rejoindrait la F1 que pour une équipe capable de jouer les premières places. Après avoir prouvé son talent en Champ Car, le Français ne voulait pas payer un volant pour piloter dans une équipe de fond de grille.

Cette année, il a tout fait pour signer chez Toro Rosso, qui ne prétend pourtant pas à la victoire. Mais les choses ont beaucoup changé : les petites équipes sont beaucoup plus ambitieuses que dans le passé, et Bourdais estime qu’il a fait le bon choix pour la suite de sa carrière.

« Je pense que le défi est de réussir à améliorer les choses, » explique-t-il dans une interview pour le site officiel de la F1. « Si vous n’avez pas d’ambition en F1, vous ne devriez pas être là. Toro Rosso veut être compétitive et nous avons donc des objectifs communs. »

Depuis ses succès en F3000, Bourdais savait qu’il pouvait rejoindre la F1. Il en est passé très près avec Arrows, avant que l’équipe ne ferme ses portes. Les essais avec Renault n’ont pas été fructueux, et il a dû attendre que Toro Rosso l’invite à faire des essais pour croire à nouveau en sa chance. Et cette fois, il ne voulait pas la laisser filer.

« Ce que je sais, c’est que j’ai fait tout ce dont j’aurais rêvé en Champ Car, et j’espère avoir un quatrième titre, » précise Bourdais. « La F1 est toujours une chose que j’ai vraiment voulu essayer, et maintenant j’ai cette chance avec Toro Rosso. Je vais en profiter au maximum. Je ne prétends pas gagner des courses en 2008, même si ce serait génial, mais si je n’avais pas essayé, je l’aurais regretté pour le reste de ma vie. »

Ce n’est pas une lassitude née de l’accumulation des titres en Champ Car qui l’a poussé à signer chez Toro Rosso, mais tout simplement l’envie de rouler en F1, avec un nouveau défi. « On ne gagne jamais trop ! » conclut Bourdais. « Mais j’ai probablement senti qu’il était temps pour moi de partir vers un nouveau challenge, en profitant de la bonne opportunité, et c’est ce qui s’est passé. »