Rob Smedley parle de massa le nouveau ingénieur

Rob Smedley parle de massa

le nouveau ingénieur depuis monaco,parle en expliquant les objectifs

Originaire de Manchester, Rob Smedley est l’un des rares Britanniques à travailler pour la Scuderia Ferrari.

Smedley fut l’un des pionniers de l’ingénierie, dans les années 2000, lorsqu’il a débuté sa carrière chez Jordan Grand Prix, après un passage chez Peugeot (course de voitures de tourisme) et en F3000. « Lorsque j’étais ingénieur analyste des données, le rôle en était à ses balbutiements, c’était très fun car on en était au tout début du travail sur les systèmes embarqués dans les voitures. A l’époque on faisait tout : du design du différentiel jusqu’à l’électronique de cartographie. »

Smedley a rejoint la ScuderiaFerrarien 2003 -

Psychologie, connivence et entente professionnelle, autant de qualités qui ont fait défaut à l’ancien ingénieur de course de Felipe Massa, Gabriele delli Colli, qui a laissé sa place à Smedley à partir du Grand-Prix d’Europe. La nouvelle collaboration fut saluée par le premier podium du Brésilien en Formule Un ! « Pour bien travailler il faut avoir une bonne relation avec son ingénieur, il faut que l’ambiance de travail soit bonne. Ce n’était malheureusement pas le cas depuis la première course » regrettait Felipe Massa en début de saison. « Avec Smedley je me sens désormais très bien. Nous avons appris à nous connaître depuis nos essais privés hivernaux de Bahreïn. »

« Je fais grosso modo le même travail que depuis près de 10 ans et je possède donc bien plus d'expérience que Felipe » explique Rob Smedley. « Felipe est un jeune pilote très talentueux et très rapide mais il doit être dirigé dans la bonne direction. Son expérience à ce niveau est assez limitée et mon rôle est avant tout de gérer son week-end. Mon job inclut entre autre d’apporter du calme dans ce qu’il fait et de m’assurer que l’aspect technique est optimum durant tout le week-end. »

« Felipe apprend très rapidement et tant que vous insuffler du calme et de la mesure il comprend les objectifs que nous avons commencé à lui fixer. Son feed-back est très bon. Nous avons commencé à lui fixer des objectifs lors des dernières courses et nous lui demandons maintenant d’afficher un niveau de performance constant lorsqu’il roule en pneus neufs. Si vous procédez par petites touches et que le talent ne fait pas défaut, alors vous atteignez vos objectifs. Mon expérience m’a appris que si vous essayez de faire des pas de géants vous ne parvenez pas à vos fins. »

« j’avais plusieurs opportunités mais c’était la meilleure ! » -, tout d’abord pour œuvrer au sein de l’équipe d’essais, « je voulais faire des essais à temps plein, pour l’aspect technique bien plus développé que celui utilisé par l’équipe de course. Les essais et la course sont deux disciplines distinctes. Il y a bien plus de psychologie dans le travail de l’ingénieur de course. »

Le Grand-Prix de Grande-Bretagne sera pour lui l’occasion de revenir sur sa terre natale et de fouler un circuit dont les compétitions automobiles ont bercé son enfance, au point de susciter une vocation.

« C’est mon Grand-Prix à domicile et Silverstone est le circuit où j’ai fait mes classes » explique Rob, « j’apprécie particulièrement ce week-end de course car je connais pas mal de gens travaillant dans les sports motorisés en angleterre. »