Vettel : "Finir la course" En pole, Sebastian

Vettel : "Finir la course"

En pole, Sebastian Vettel (Red Bull) avait abandonné l'an dernier, à Melbourne. A nouveau en position de pointe, il ne tire donc pas de plan sur la comète. Surtout que son KERS a donné des signes de faiblesses en qualification...

Votre performance a tourné à la suprématie. 0.5 sec plus vite que votre pole de l'an passé, sans même utiliser le KERS…

Sebastian Vettel : On a connu un hiver marrant ; les voitures ont beaucoup changé et les tests ont été copieux. Nous avons essayé de travailler autour des Pirelli et nous sommes tous impressionnés par la façon dont ils fonctionnent sur un tour et aussi lorsqu'il y a plus d'essence dans la voiture. C'est prometteur pour dimanche. Nous avons fait le premier pas, et commencer par la pole position est un bon signe pour l'équipe. Nous avons travaillé très dur pour amener la RB7 à où elle est : merci à tous à l'usine et à ceux qui sont ici, au bout du monde. Si on regarde le classement, nous avons zéro point comme tous les autres. Attendons donc de voir ce qu'il va se passer dimanche.

Pour quelle raison n'avez-vous pas utilisé le KERS ?

S.V. : Il ne se chargeait pas totalement.

Votre secteur 3 a été particulièrement bon. Vous êtes-vous concentre dessus?

SV: Le secteur 3 et la fin du 2, juste avant la portion à haute vitesse du 11/12, car après ça il n'y a plus tellement de rectiligne. Nous savons que nous ne sommes probablement pas les plus rapides en pointe pour deux raisons mais dans ces virages nous tendons à ne pas être trop mauvais. Si on regarde le secteur 1, le 2, il y a des lignes droites - ou plus de lignes droites - et c'est peut-être pour cette raison.

Ne partez-vous pas quand même un peu dans l'inconnu au niveau des pneus ?

S.V. : En fait, la clé reste de finir la course, de voir le drapeau à damier. L'an passé, à mi-course, j'ai dû abandonner. Mais je suis assez confiant. On a eu une très bonne préparation cet hiver, avec presque aucun problème de fiabilité. La voiture a été fiable dès la première minute, et évidemment pas trop lente. Donc, les choses se présentent bien. Mais ce sera une course dure avec les nouveaux pneus, une sorte de course dans l'inconnu. On sait plus ou moins comment ils fonctionnent, mais on doit le vérifier, tout en se battant contre les autres, en faisant plus d'un arrêt.

Etes-vous surpris par la performance des Ferrari ?

S.V. : Oui. Ils ont vécu un bon hiver. Vendredi, c'était un peu difficile à juger. Je pensais qu'ils étaient raisonnablement compétitifs, et plus ou moins au niveau. J'ai donc été surpris en qualifications. En Q1, j'ai vu qu'ils mettaient déjà des gommes tendres (plus rapides). C'était déjà serré pour que Felipe [Massa] passe. Bon, pas vraiment serré, mais il n'avait qu'une chance à jouer. Ensuite, il est difficile d'évaluer ce qui se passe de l'intérieur de la voiture. On se concentre plus sur soi-même. En Q1, on a un peu plus de temps pour regarder la télévision (dans les stands). Mais j'étais surpris